SCOOP SUR LES VACHES À LAIT !

Scoop sur les vaches à lait !
Les "vaches à lait" n'existent pas
Une vache qui a du lait, c'est une mère ! C'est une vache qui allaite son veau.

On ne voit même pas le pis des vaches dans leur vie courante car il est rétracté. Mais de nos jours qui s'en souvient ? Merci au documentaire Empathie de nous l'avoir rappelé.

La vache à lait, c'est une création humaine faite par l'industrie laitière.

On les surexploite et on les presse de leur lait encore et encore. Pour relancer leur production laitière, on les insémine artificiellement tous les ans, et on les sépare dès la naissance du veau (qui part à l'abattoir).

Or les vaches ont une relation très forte avec leur petit. Elles sont censées l'allaiter pendant 10 mois et l'élever pendant plusieurs années. Leur séparation est toujours un profond déchirement pour les deux, qui se manifeste par des beuglements pendant des jours. Il a même été vu des vaches (quand elles ont le privilège rare de vivre en extérieur) défoncer les clôtures et partir à la recherche de leur veau !

Même enceintes elles sont traites de façon intensive. Elles sont poussées à bout de forces : épuisées, rendues malades par cet effort de production permanente, et blessées par leurs conditions de vie. Maltraitées. Aucune image pour nous le montrer, l'autorisation étant refusée aux journalistes.

Une vache vit 20 ans. Celles-ci, on les retrouve dans nos assiettes, dans les 5 ans.

Sérieusement, avons-nous vraiment tous les droits sur le vivant ?

Quand on sait qu'en plus la qualité de ce lait est dégradée (pesticides, métaux lourds, antibiotiques, hormones de croissance, acides gras trans...) et que la consommation de lait animal est néfaste pour la santé des êtres humains (indigeste, allergène, source de pathologies...), c'est à se demander si nous avons perdu notre raison.

Madeleine
Co-fondatrice d'Intentionné

Voir https://greenpeacefilmfestival.org/anciennes-editions, prix du public 2017.


Pour aller plus loin


Sortir de la production animale de masse, une transition nécessaire de notre modèle agricole et alimentaire


Des lieux de propagation du virus :
Avec la crise sanitaire sans précédent de Covid-19, on a vu qu'un nombre considérable des foyers de contamination du coronavirus ("clusters") provient des abattoirs - et ce dans le monde entier.
Il se trouve que ce sont des lieux de stress et de souffrance pour les ouvriers comme pour les animaux. Physiquement et psychiquement, les conditions de travail ainsi que la nature de ce travail (abattage et découpe) y sont terribles, et elles ne permettent pas les gestes barrières recommandés.

La question :
Est-ce que cela va peser dans la balance pour sortir de ce modèle de production indigne de l'humanité ? Nous avons déjà les raisons pour changer vers un modèle plus respectueux du vivant :
  • les conditions cruelles d'élevage et d'abattage des animaux. Plus de 3 millions d'animaux sont tués chaque jour en France pour la production animale de masse.

  • l'urgence environnementale et climatique auxquelles cette production de masse participe activement.

  • sans parler de la baisse de qualité de la nourriture qui impacte négativement notre capital santé et viole notre droit inaliénable à une alimentation saine.


  • En savoir plus : https://www.l214.com/communications/20200520-clusters-covid-19-abattoirs-fermeture-immediate

    Les commentaires

    avatar

    Laurence

    02 juillet 2020

    J'aime les animaux et ce qu'ils subissent me désole, les vaches entre autres. Nous déconnons à plein tube, j'ai du mal à réaliser que c'est nous humain de la Terre qui dégradons et anéantissons de si belles créatures. Puissions-nous arrêter le délire et partager le sol sans détruire.
    Laurence


    Laissez un commentaire

    Vos données personnelles ne seront pas revendues.

    L'auteur

    BOSS

    Informations

    Genre : Enquête

    Tag : Blog connaissance de la nature

    Source : greenpeacefilmfestival.org

    Participer

    Devenez rédacteur en publiant votre témoignage !

    Partager mon expérience !

    Pour aller plus loin