GUÉRIR DU TRAUMA ÉMOTIONNEL, PSYCHO-TRAUMA OU D'UN CHOC

Guérir du trauma émotionnel, psycho-trauma ou d'un choc
Les événements traumatiques nécessitent d’être racontés dans un espace de compassion et d’écoute bienveillante.
Vous pouvez alors aller à la rencontre sereine de vos émotions pour que votre cœur s’apaise et pour que la lumière jaillisse.

Avez-vous vécu un choc traumatique dû à un événement ponctuel ?
Avez-vous souffert des traumas émotionnels dus à des situations complexes au sein de votre famille ?
Avez-vous été victime d’abus, d’agressions, de violences, de harcèlements…?
Êtes-vous confronté(e) aujourd’hui à un défi ou à une crise de vie grave ou intense, comme la mort d’un être cher, la perte de votre emploi, la rupture de votre relation ou encore une maladie ?

Imaginez que vous pourriez sentir une joie sereine, un calme intérieur et une force d’esprit, face à des vécus d’apparence insurmontable. Sans les éviter ni les ignorer, vous pouvez demeurer dans la clarté et la force intérieure. Vous pouvez découvrir cela en étant accompagné(e) dans un processus approfondi pour trouver cet espace paisible, où vous démantèlerez en profondeur tous les symptômes de votre trauma émotionnel, de votre psycho-trauma ou du choc émotionnel.

Trauma émotionnel au sein de la famille


Les violences psychologiques vécues pendant l’adolescence ou dans la vie d’adulte, comme par exemple le harcèlement à l’école ou dans le milieu professionnel, produisent des traumas émotionnels. Cependant, le trauma émotionnel est lié surtout à des situations pénibles et confusionnelles vécues au sein de la famille, auxquelles chacun est confronté pendant de longues périodes. Si dans votre enfance, les adultes qui ont pris soin de vous, vous ont négligé(e), ignoré(e), disqualifié(e) ou maltraité(e) systématiquement, s’ils vous ont utilisé(e) pour remplir leur vide psychoaffectif ou s’ils ont abusé de vous… Tout cela produit des traumas émotionnels.

3 types de famille qui produisent des traumas émotionnels


Famille rigide


  • Règles dominantes :
  • pouvoir d’une autorité dominante, psychologiquement ou physiquement violente, qui blâme, écrase et contrôle…
  • Mystification de l’amour :
  • dissociation affective. L’amour est un devoir, une obligation et un auto-sacrifice.
  • Repères psychoaffectifs :
  • rigides à l’intérieur et à l’extérieur de la maison.
  • L’ordre implicite :
  • fais plus d’efforts…, ne ressens rien.

    Famille corrompue


  • Règles dominantes :
  • domination sans repères, exercée par un parent souffrant du trouble de la personnalité narcissique, ou de schizophrénie, de paranoïa, de bipolarité non traitée…
  • Mystification de l’amour :
  • j’ai tous les droits sur toi.
  • Repères psychoaffectifs :
  • au nom de l’amour, utilisation de l’enfant souffrant de ce trouble mental, tout en ignorant les besoins fondamentaux de l’enfant, tels que le respect psychoaffectif.
  • L’ordre implicite :
  • sois fort, ne ressens rien.

    Famille chaotique


  • Règles dominantes :
  • inconsistance; comme dans le cas des parents souffrant de dépendance affective et/ou à l’alcool.
  • Mystification de l’amour :
  • utilisation de l’enfant pour remplir le vide psychoaffectif d’un parent, tout en lui transmettant l’idée qu’il est très aimé et protégé, et que le parent lui dédie sa vie.
  • Repères psychoaffectifs :
  • enchevêtrés.
  • L’ordre implicite :
  • fais-moi plaisir,… fais mieux pour moi.
    Si vous ressentez une blessure affective, il est certain que vous souffrez de trauma émotionnel.

    Quelques symptômes et comportements liés aux traumas émotionnels


    – Manque de confiance en ses ressources et en sa capacité à agir.
    – Capacité limitée dans l’écoute de ses réels besoins.
    – Difficultés à s’affirmer ou à dire non, quand la situation le demande.
    – Dévalorisation et doute de soi.
    – Manque de contact avec son intentionnalité profonde.
    – Sensation de dissociation entre soi et les autres.
    – Difficultés d’appréciation de ses propres limites
    – Difficultés d’expression claire et ouverte de ses besoins.
    – Difficultés pour s’affirmer.
    – Hypersensibilité au sujet de remarques ou de jugements émis par les autres.
    – Sensations de danger ou de menace face à l’intimité.
    – Attitudes soupçonneuses à propos du regard des autres.
    – Projection : sensation de « danger » face aux autres.
    – Rumination à propos des « intentions cachées » des autres.
    – Susceptibilité extrême lorsque les gens parlent de façon trop directe ou irritée.
    – Troubles obsessionnels tels que TOCS, rituels de vie, superstitions et tics.
    – Phobies de toutes sortes, claustrophobie, angoisses, anxiété et peurs.
    – Pression ou stress chroniques lié à la sensation de manque de temps ou d’argent.
    – Difficultés à établir des relations d’intimité
    – Difficulté à prolonger une relation intime à long terme.
    – Difficulté d’expression verbale, intellectuelle, émotionnelle, physique, et difficulté d'expression créative, ludique…
    – Douleurs chroniques dans le dos ou dans d’autres parties du corps.
    – Symptômes psychosomatiques, troubles nutritionnels et/ou alcoolisme.
    – Insomnies et troubles de sommeil.
    – Systèmes défensifs tels que la paralysie psychoaffective, la fuite, la lutte et la mystification spirituelle, l’anesthésie mentale ou le blocage.

    Psycho-traumatisme


    Quand une personne est exposée à un haut niveau de violence, nous parlons de psycho-traumatisme.
    Cela se passe dans le cas des couples où le partenaire devient extrêmement violent ou dans des situations de guerres et groupes de mafieux et terroristes: viols répétitifs, torture, bombardements, famines…
    Si la haute intensité d’agression a été vécue au-delà d’une période d’un mois, cette personne souffre du stress post-traumatique.
    Quand la personne a souffert au-delà de 6 mois de violences systématiques, elle présente des états de stress post-traumatique chroniques.

    Les états de stress post-traumatique se déclenchent de façon différée chez chacun


    Dans tous les cas, il y a trois groupes de symptômes :

    Le « syndrome de reviviscence »


    Il s’agit de souvenirs intrusifs de l’événement traumatique, suscités par tout ce qui peut y être associé : un bruit, une odeur, une image… Ces souvenirs sont source de longues ruminations (ressassements), mais également de « flash-back », de cauchemars et de réactions de peur. C’est « comme si » l’événement traumatique allait se reproduire. Ces ressassements sont toujours vécus avec une angoisse intense qui peut envahir parfois tout le quotidien.

    Le « syndrome d’évitement »


    La personne va alors éviter toutes les situations qui réactivent l’angoisse. Il peut s’agir aussi bien d’un lieu que de circonstances qui pourraient sembler trop similaires ou même de pensées. La personne va chercher à « éviter » ses propres pensées en se repliant sur elle-même, dans un monde imaginaire, voire dans l’amnésie des événements traumatiques ou dans le déni.

    Le syndrome d’hyper-réactivité neurovégétative


    Ce sont des signes d’« hyper-vigilance » ou d’« état d’alerte quasi-permanent ». La personne va alors pouvoir présenter des réactions de sursaut ou une grande irritabilité, ou encore une hypersensibilité, ou des troubles de l’attention et de la concentration, ou enfin, un sentiment de profonde fatigue physique et psychique. À plus long terme, l’état de stress post-traumatique peut entraîner de véritables modifications de la personnalité avec une attitude méfiante et hostile, un retrait social, des sentiments de vide et de perte d’espoir, de menace et d’insécurité permanente, de détachement affectif. Dans 75% des cas, il existe de symptômes associés et c’est bien souvent à cette occasion qu’est fait le diagnostic.

    Choc émotionnel


    Le choc émotionnel est dû à un événement ponctuel qui a eu lieu à un moment spécifique dans le temps, parfois même pendant le tout début du développement, incluant le moment de la naissance. Cela peut être un accident, la mort soudaine d’un personne aimée, une violence ponctuelle, un tremblement de terre…

    Voici quelques symptômes persistants liés au choc émotionnel :
    – Des sentiments profonds d’incertitude.
    – Une confusion inexplicable et/ou une hypersensibilité émotionnelle.
    – Des éclats émotionnels irrationnels, de rage ou de méfiance, de peur et/ou d’angoisse.
    – Une peine profonde ou une torpeur émotionnelle totale.
    – Des difficultés à s’endormir ou à rester endormi(e) ; se réveiller trop tôt.
    – Des cauchemars et/ou des “flashbacks”.
    – Une fatigue surrénale inhabituelle au point d’être épuisé(e).
    – Une insensibilité aux processus thérapeutiques et à leur soutien.

    Beaucoup de personnes souffrent des symptômes de trauma émotionnel autant que des symptômes produits par un choc. Ces symptômes se réactivent à l’occasion du stress de la vie quotidienne. Lors de ces réactivations, des réactions se réactivent elles aussi, en pilote automatique. Cette situation est auto-stable tant que les causes sont enfuies et que les définitions à propos de soi sont occultées…

    Pour guérir du trauma


    Il est fondamental :
    – d'identifier les symptômes décrits dans la liste précédente.
    – de reconnaître vos régressions d‘âge et la fréquence de ces régressions.
    – de régresser intentionnellement aux événements où le trauma s’est ancré.
    – d'aller à la rencontre de ce que vous ressentez avec compassion et bienveillance.
    – de détecter les croyances qui se sont fixées lors de ces événements.
    – de questionner ces croyances et les regarder pour ce qu’elles sont : des idées illusoires.
    – de faire un processus approfondi dans le but de vous réveiller du trauma.

    Outils et traitement dans le cadre d'un accompagnement en processus approfondi


    – Répondre à des questions contextuelles pour aller à la rencontre des événements traumatiques et des ancrages qui produisent vos symptômes.
    – Etre guidé(e) dans des répétitions programmées de certaines mémoires pour aller à la rencontre de votre ressenti et découvrir les mécanismes qui entretiennent vos symptômes.
    – Apprendre à questionner les interprétations et croyances à votre égard que vous avez ancrées lors de ces événements et vous apprendrez à démanteler les croyances associées.
    – Faire des mouvements en diagonale des yeux et des bras pour déprogrammer au niveau du cerveau, votre identification aux événements traumatiques ; méthode provenant des dernières investigations de la neuroscience.

    Par le Dr Prabhã Calderón

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    Genre : Découverte

    Tag : Blog thérapies de l'être

    Source : autoquestionnement.fr

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