CHEMIN DE CONSCIENCE

Chemin de conscience
« Ce n’est pas le chemin qui est difficile, c’est le difficile qui est le chemin » disait St Augustin, cette parole de sagesse est plus que jamais d’actualité.

Notre société est en proie à une crise majeure,

elle doit s’engager dans une véritable mutation. Chacun de nous est confronté dans son quotidien à cette nécessité d’un changement radical dans sa manière de vivre, de consommer, d’être en relation avec son environnement. Nous ne pouvons plus vivre à la surface des choses et courir sans cesse après le plus proche plaisir sans nous interroger sur les conséquences de cette attitude. Le changement demandé par la vie est de taille ! La réponse n’est pas collective mais individuelle, c’est à chacun de nous qu’il appartient de se lancer dans l’aventure de la conscience, nous ne pouvons plus compter sur « l’autre », les instances politiques ou sociales ont montré leur incapacité à résoudre la crise…

Les difficultés du chemin sont les pierres d’achoppement de notre croissance intérieure.

Au cœur de notre être réside un trésor caché ! Les héros des temps modernes feraient bien de se pencher sur les mythes et légendes, ils comprendraient que tout comme le héros traditionnel, ils n’ont pas des problèmes à résoudre, mais des épreuves à traverser…

Nous sommes la matière première à transformer en or,

il nous reste à trouver le chemin, le comment ! Les enseignements traditionnels sont une manne pour le chercheur sincère, du Bouddhisme à l’Advaita Vedanta, en passant par l’Hermétisme Chrétien ou le Soufisme, tous ces chemins convergent vers le même but « le cœur ». Le Tarot de Marseille raconte cette quête de l’essentiel, chaque arcane est un ferment qui éveille notre conscience à ce que nous sommes vraiment. Le Tarot est un livre de sagesse, une véritable voie de libération si tant est qu’on l’aborde avec cette vision, non pas celle de la recherche d’un bonheur dans le futur, ni même celle de la psychologie, mais si on se penche vers lui pour voir à travers son miroir la sagesse qui réside au plus profond de nous.

Cette connaissance est déjà en nous,

car le Tarot est le livre que l’âme a mangé au commencement. Nous sommes ici pour nous souvenir et pour incarner la splendeur de notre être spirituel. Le Tarot balise notre route dans ce voyage dans l’inconnu, il nous met en contact avec ce qui se passe dans « l’intime de nous » ! Voyage dans les profondeurs obscures, voyage vers la lumière. Nous devrons tout quitter comme le Mat du Tarot : quitter nos certitudes, nos repères sociaux et familiaux, changer de regard sur le monde, car la liberté ne vient pas du dehors mais bien de la vision que l’on porte sur le monde. Comme le Mat, aussi appelé « le fou » nous serons rejetés et incompris dans cette quête de l’absolu… et pourtant : « Que nul ne s’abuse lui-même. Si quelqu’un pense parmi vous être sage selon ce siècle, qu’il devienne fou afin de devenir sage, car la sagesse de ce monde est folie aux yeux de Dieu. » - St Paul. Comme cet arcane sans nombre, dont le nom secret est « amour », nous devons nous engager dans cette aventure de la conscience et faire le saut quantique qui permettra peut-être à l’humanité de vivre en paix. « On ne grandit pas seul » disait Yvan Amar.

Le travail de mutation que nous accomplissons dans le secret de nos âmes bénéficie à l’humanité,

à nos descendants, mais aussi à nos ascendants, en guérissant, nous libérons nos ancêtres. C’est un travail de relation qui se fait en relation avec un « thérapeute » engagé dans le chemin de la transformation. Etymologiquement, le thérapeute sert Dieu, il prend soin de l’être, il interprète les écritures sacrées, sa dimension est essentiellement spirituelle. La rencontre d’un guide est toujours une bénédiction, c’est ce qu’exprime le Pape du tarot, il enseigne la sagesse et bénit celui qui cherche, il montre le chemin du cœur. L’enseignement est au cœur de la relation thérapeutique. Jung disait que le thérapeute ne peut accompagner son patient que jusque-là où il est allé lui-même. Le thérapeute redonne ce qu’il a reçu, il exprime ainsi sa gratitude pour les personnes qui ont jalonné son chemin.

J’ai eu la chance

de rencontrer un enseignant spirituel ouvert à toutes les traditions, la chance de rencontrer des sages et l’opportunité de faire des liens entre le tarot et les enseignements traditionnels. Comme tout un chacun, j’ai eu des épreuves à surmonter, j’ai appris à devenir « disciple » de la vie, et non plus victime des évènements. Celui qui devient disciple de la vie est le Pendu du tarot, il apprend à lâcher prise, à changer de point de vue, il accepte d’être arrêté dans ses projets, sans pour autant démissionner…Il se prépare à la mutation augurée par l’arcane 13. Ce qui est au départ une épreuve devient la matière première du grand œuvre. En tant que thérapeute, j’ai appris à faire de l’or avec la matière première qu’apporte la personne, le tarot révèle la merveilleuse synchronicité, il donne du sens et de la hauteur à ce qu’elle traverse, il relie au Divin en soi.

La sophrologie est une puissante alliée,

fille du Yoga et du Bouddhisme zen, elle apprend à revenir ici et maintenant. Sa pratique rend autonome, et c’est bien le but recherché ! Le thérapeute accompagne son patient vers lui-même, il est un passeur. Les outils sont simples, il suffit de pratiquer ! Aller vers le simple est curieusement ce qui nous attire le moins, le mental a une fâcheuse tendance à tout compliquer. Respirer en conscience semble quelque chose d’acquis et d’inintéressant alors que la plupart de nos maux cessent si on porte réellement l’attention sur la respiration.

Dire ce qui se passe en nous peut faire peur,

et pourtant si nous n’apprenons pas à libérer cette parole nous étouffons et développons des maladies. Prendre du temps pour soi est la chose la plus importante, prendre le temps de vivre et de respirer en conscience est le plus beau cadeau que nous pouvons faire à notre entourage… « C’est simple, mais ce n’est pas facile », disait Yvan Amar. Les enseignements ésotériques parlent de la rose au cœur de la croix, la vocation de la rose est de s’ouvrir pour libérer son parfum « Ne va pas au jardin de roses, ami, tu es le jardin de roses » disait le poète Rumi. En ces temps bousculés, il est plus que jamais question de se tourner vers l’essentiel, de donner de l’eau à la rose pour qu’elle répande son parfum tout autour d’elle.

Marie Vailland, thérapeute Voir la page de Marie Vailland

Les commentaires

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Isabou

03 novembre 2017

Une energie puissante est en train de naitre en moi
Et je dois dire qu'etant empathe se sont les autres qui freinent mon evolution certains autres


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L'auteur

Marie Vailland

Thérapeute

Informations

Genre : Réflexion

Tag : Blog développement de conscience

Source : ecoledutarotspirituel.com

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