L'ESTIME DE SOI PAR MARIE-EVE LAMONTAGNE

L'estime de soi par Marie-Eve Lamontagne

A la naissance


je pesais 2,3 kg. Pour un bébé c'est pas tellement gros ! C'est drôle : j'avais un si petit corps, mais en moi il y avait quelque chose de plus grand qui vivait. C'était de la douleur. Un genre de mal-être très profond. C'est sûr que je ne me souviens pas de quand j'étais bébé. Je vous dis ça car d'aussi loin que je me souvienne, J'ai toujours porté ce dossier en moi. Je me suis toujours sentie comme une extraterrestre. Au secondaire ça ne m'a pas aidé à avoir de l'estime de soi ! J'avais des lunettes, des broches, des élastiques sur toutes les dents...

J'étais en quête d'amour


mais j'avais vraiment rien pour aller le chercher ! Je faisais souvent rire de moi et je peux vous dire que ça n'aide pas vraiment à bâtir une estime de soi. J'avais du mal à croire après ça que j'étais digne d'amour, que c'était possible quand même. Je voulais être la plus performante, la plus efficace...

Il y avait quelque chose en moi, dans le fond, que je sentais briller


C'était vraiment loin, ça brillait pas fort mais il y avait une petite voix qui me disait : va voir, c'est quoi ? Et quand on creuse en soi, on ne découvre pas toujours juste des diamants ! Hein ? Ça m'a mené à une dépression.
On peut toujours faire plus... et rarement on fait assez ! Comme je n'étais pas capable de me valoriser moi-même, j'ai vendu presque mon âme pour de la considération. Ça m'a mené à une deuxième dépression.
Je me suis laissé deux mois pour me remettre de 30 ans de vie de souffrance ! Après deux mois je me suis donné un petit coup de pied dans le derrière et Je me suis dit : "Eh ma grande ! Va donc retourner travailler, il me semble que tu t'es assez reposé. Ça a duré un mois. Après un mois, j'ai fait une troisième dépression.

Je commençais à collectionner les dépressions


Je suis retournée travailler en janvier 2012, et dans l'année qui a suivi, j'ai pensé que ça pouvait peut-être être une bonne idée de commencer une nouvelle carrière à temps partiel, en plus de travailler 40 heures par semaine, de voyager trois heures par jour, d'élever un enfant en mode monoparentale et d'essayer d'avoir une vie. Alors vous devinerez, cela m'a ramené tout droit à une quatrième dépression. Dans les mois qui ont suivi, il n'y avait plus rien dans ma vie qui fonctionnait. C'était le chaos total. Jusqu'à ce que je tombe face à face avec un livre. Ce livre-là était en train de me dire que j'avais le droit d'être imparfaite et vulnérable.

Cette prise de conscience là


m'a poussée à fonder l'Echelle Lamontagne pour aider les femmes en manque d'estime à s'accepter et à s'estimer comme elles sont. Donnez-vous le droit d'être vous-même... On pense à tort que plus on est parfait, plus on va être aimé. Et je peux vous dire, du haut de mes 37 ans, que c'est complètement faux.

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Genre : Interview

Tag : Blog développement personnel

Source : marieevelamontagne.com

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