VOYAGE EN MÉDITERRANÉE AUX THERMES DE CONSTANTIN
Une visite-spectacle inédite.
Conçue, contée, chantée et mise en espace par Emmanuelle Bunel, accompagnée par Vincent Crépin à la guitare électrique.
Créée en 2016, c'est une commande du service patrimoine de la ville d'Arles à Emmanuelle Bunel.
Des chants anciens de la Méditerranée
A l'écoute de chants anciens de Méditerranée, le public navigue à travers le temps et les cultures de « la Mer blanche du milieu » tout en découvrant les Thermes, lieux de bien-être, de culture et de dialogues, bâtis au 4ème siècle sous l’Empereur Constantin 1er.
Un espace datant du 4ème siècle
A partir d'éléments historiques et architecturaux liés aux Thermes, à l'histoire de l'empereur Constantin 1er et à l'importance de la Méditerranée et du Rhône qui firent de la ville d'Arles « la petite Rome des Gaules », Emmanuelle Bunel a écrit cette visite-spectacle pour mettre en valeur cet espace construit au 4ème siècle près des berges du Rhône.
Un voyage historique et sonore
La voix et la guitare invitent le public à un voyage historique et sonore dans cet espace de pierre, de bois et de brique où se mêlaient le bruit de l'eau, des plongeons, des éclaboussements ; la respiration haletante des champions du gymnase et les conversations des baigneurs ; le cri des garçons de taverne, le souffle du mistral, le fracas du bois qu'on entasse...
Les interprètes
Emmanuelle Bunel :
Conception, textes, voix
Vincent Crépin :
Guitare, effets électroniques
Les chansons
Je chanterai ce que j'aurais voulu ne jamais chanter tant j'ai de mal à cause de celui dont je suis l'amie. Car je l'aime plus que toute chose qui puisse, lui que ni la pitié ni la courtoisie ne peuvent émouvoir. Et ni ma beauté, ni ma noblesse, ni mon bon sens ne m'ont empêchée d'être déçue et trahie...
Il m'appelle la noire mais moi je suis née blanche ! Ils peuvent bien m'appeler la belle, moi je n'irai pas avec eux. Sauf si c'est le fils du roi qui me le demande...
Je te jure que j'ai tant besoin de toi que courent dans mes yeux toutes les mers et tous les océans quand tu n'es pas là.
Le prisonnier arrive avec toutes les captives. Parmi elles il y a une jeune fille à la peau blanche. Ni aube ni crépuscule n’apparait quand la fille chante sa complainte : « O les champs verts, les oliviers et vous ma mère où êtes-vous ? »
Extrait du chant du choeur de Médée Euripide
Je suis née à une heure, à deux heures j'avais déjà grandi, à trois heures j'avais pris un amant et à quatre heures j'étais mariée...
A mon amour j’envoie le salut. La retrouver est mon seul désir et je confie ce souhait à la lune. Je guette àchaque instant une réponse malgré les jaloux, et les envieux. Tu es ce que je désire le plus et ma passion pour toi ne cesse d’augmenter. Ton amoureux t’envoie mille baisers...
Dors, dors, ma petite fille... Papa est parti au travail. Il reviendra quand la lune se lèvera et il t'apportera un cadeau. Papa est allé dans les vignes. Il reviendra quand les étoiles apparaitront et il t'apportera des raisins.
La Tarara moi je l'ai vue ! Elle porte une robe verte pleine de volants et de clochettes. Elle étale ses jupons de soie sur les genêts et sur la menthe. Ah, l'insensée, elle se trémousse même devant les gars des oliviers !
La vie ce n'est pas comme la mort, alors endors-toi et fais de beaux rêves...
La chanson ‘Üsküdar’a gider iken» qui a servi de jingle musical à la radio d’Istanbul, a vu le jour à l’époque de la guerre de Crimée, sous le Sultan Abdûlmecid.
L'annonce n'est plus d'actualité !
